Dossier BNC-ULCC : Les Conseillers Présidentiels Doivent Répondre à la Justice, Selon Me Samuel Madistin

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Dans le cadre du dossier BNC-ULCC, Me Samuel Madistin a rappelé que les conseillers présidentiels concernés ont l’obligation légale de se présenter devant le cabinet d’instruction. Ce dossier, qui suscite un vif intérêt dans l’opinion publique, met en lumière des enjeux liés à la transparence et à la justice dans la gestion des affaires publiques en Haïti.

Une Obligation Légale

Lors d’une récente déclaration, Me Madistin a insisté sur le fait qu’aucun fonctionnaire ou conseiller présidentiel n’est au-dessus de la loi. « Les institutions judiciaires doivent être respectées, et toute personne convoquée dans le cadre d’une enquête a l’obligation de se présenter », a-t-il affirmé.

Cette déclaration intervient alors que des rumeurs circulent sur une possible réticence de certains conseillers à collaborer avec la justice. Pour l’avocat, cette posture pourrait être perçue comme un frein aux efforts visant à établir la vérité dans ce dossier sensible.

Le Contexte du Dossier

L’affaire BNC-ULCC implique des accusations de malversations financières et de mauvaise gestion dans la Banque Nationale de Crédit (BNC). L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) joue un rôle central dans cette enquête, cherchant à faire la lumière sur des transactions suspectes et leur éventuelle implication dans des détournements de fonds publics.

Dans ce contexte, la convocation des conseillers présidentiels s’inscrit dans une démarche visant à collecter des informations et à établir des responsabilités.

Un Signal pour la Gouvernance

Me Madistin a souligné que la coopération des conseillers présidentiels avec la justice serait un signal fort en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance. Il a ajouté que ce dossier représente une opportunité pour l’État haïtien de prouver son engagement à lutter contre l’impunité et à renforcer les institutions judiciaires.

Appel à une Justice Indépendante

L’avocat a également rappelé l’importance de l’indépendance de la justice dans ce type de procédure. Il a exhorté les autorités judiciaires à mener l’enquête de manière rigoureuse et impartiale, sans céder à des pressions politiques ou à des influences extérieures.

Ce dossier, au-delà de son aspect judiciaire, soulève des questions fondamentales sur la gestion des institutions publiques et la nécessité de rétablir la confiance des citoyens envers l’État.

Source : Le Nouvelliste, « Dossier BNC-ULCC : Les conseillers présidentiels ont l’obligation de se rendre au cabinet d’instruction, selon Me Samuel Madistin » (https://lenouvelliste.com/article/251957/dossier-bnc-ulcc-les-conseillers-presidentiels-ont-lobligation-de-se-rendre-au-cabinet-dinstruction-selon-me-samuel-madistin)

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